Le collectif Bonus participe de façon active à la sensibilisation des publics au travail de création des artistes et à la diversité des démarches artistiques dans le domaine des arts visuels. Il s’agit de favoriser le dialogue, d’encourager la curiosité, l’expérimentation et d’ouvrir des pistes de réflexion.

Nous accueillons et organisons régulièrement des temps privilégiés de rencontre entre artistes et publics, des visites d’ateliers, des conférences, des ateliers de pratiques artistiques avec des scolaires, des centres de loisirs…

Médiation

15.04.24 — 23.04.24

Ateliers artistiques avec des personnes en situation de précarité ou d’exclusion sociale

Ces ateliers ont été réalisés en étroite collaboration avec les associations Parenthèse et Aurore situées à proximité de nos ateliers de Dalby. Créée en 2023, l’association Parenthèse vise à lutter contre l’isolement culturel et artistique des personnes en situation de précarité ou d’exclusion sociale. Parenthèse a à cœur d’identifier et de valoriser (…)

Ces ateliers ont été réalisés en étroite collaboration avec les associations Parenthèse et Aurore situées à proximité de nos ateliers de Dalby.
Créée en 2023, l’association Parenthèse vise à lutter contre l’isolement culturel et artistique des personnes en situation de précarité ou d’exclusion sociale. Parenthèse a à cœur d’identifier et de valoriser chaque personne qui croise sa route. L’association crée ainsi des liens entre les organismes et les intéressés.
En avril 2024, 4 ateliers et initiations artistiques libres et adaptés à tou.te.s, avec pour maître-mot l’inclusivité, le collectif et la transmission ont été réalisés avec les artistes usager.e.s de Bonus Dalby :
– Effets spéciaux, mise en scène de l’imaginaire par Ines Elichondoborde
– Initiation à la linogravure et l’impression textile par Bérénice Nouvel
-“Et si on renversait le gobelet ?” atelier d’initiation à la peinture au café par Antoine Caclin
– Initiation à la technique de la gravure taille douce par Jules Faye

Médiation

11.03.24 — 19.04.24

« Archéologue du futur », un projet d’éducation artistique et culturelle par Thomas Malenfant

Les objets « techniques », eléctroniques et mécaniques nous sont opaques, leur design de boîte noire et fermée par des coques en plastiques impénétrables nous les rendent étrangers et en font des ob- jets magiques qui exécutent miraculeusement tous nos désirs. Pour éveiller les enfants au monde des objets, à (…)

Les objets « techniques », eléctroniques et mécaniques nous sont opaques, leur design de boîte noire et fermée par des coques en plastiques impénétrables nous les rendent étrangers et en font des ob- jets magiques qui exécutent miraculeusement tous nos désirs.

Pour éveiller les enfants au monde des objets, à leur fonctionnement et leurs rouages et mieux com- prendre leurs formes, ils se mettront dans la peau d’archéologues du futur, ayant pour tâche d’en démonter certains provenants de notre quotidien. Avec chaque classe, un (ou des objets) objet hors d’usage sera proposé à l’exploration : une imprimante, un écran, une bouilloire. A partir des pièces dé- tachées, des observations dessinées, textuelles seront réalisées. Pour finir, les enfants réaliseront des assemblages entre tableaux et sculptures à partir des piècces détachées.

Cette initiation est un premier pas vers les pratiques DIY, de détournements et réappropriation des objets par une meilleure connaissance de ceux-ci – ne pas avoir peur de les ouvrir pour en garder la maitrise – autant qu’une ouverture sur une approche de la sculpture, entre collage et assemblage.

Médiation

08.01.24 — 12.02.24

« Les 6 saisons » un projet d’éducation artistique et culturelle par Inès Elichondoborde

« Les 6 saisons » est un court-métrage d’animation créé conjointement avec 6 classes de l’école élémentaire Louise Michel. Les enfants ont expérimenter chacune des différentes techniques du cinéma (prise de vue, prise de son, animation, générique…) chaque classe réalisant ainsi une étape bien distincte du film. A la manière d’un (…)

« Les 6 saisons » est un court-métrage d’animation créé conjointement avec 6 classes de l’école élémentaire Louise Michel. Les enfants ont expérimenter chacune des différentes techniques du cinéma (prise de vue, prise de son, animation, générique…) chaque classe réalisant ainsi une étape bien distincte du film. A la manière d’un cadavre exquis, les enfants découvraient ce qui était réalisé par la classe précédente afin de poursuivre cette chaîne créative jusqu’à son aboutissement.

Médiation

20.02.24 — 22.02.24

« Domino géant, la terre en commun », un projet d’éducation artistique et culturelle par Violette Vigneron

Un atelier Domino géant, la terre en commun L’atelier « Domino 4 Saisons » permet de travailler sur la représentation d’un lieu de nature que l’on apprécie, au fil des saison. La classe répartie en 4 groupes (été, automne, hiver, printemps), est amenée à penser ce qui caractérise chaque saisons et à (…)

Un atelier Domino géant, la terre en commun

L’atelier « Domino 4 Saisons » permet de travailler sur la représentation d’un lieu de nature que l’on apprécie, au fil des saison.

La classe répartie en 4 groupes (été, automne, hiver, printemps), est amenée à penser ce qui caractérise chaque saisons et à le retranscrire graphiquement sur des pièces de domino. La classe se réunit ensuite pour orchestrer les saisons selon les règles classique du domino, et dresser une frise sans cesse renouvelée.

MédiationWorkshop/atelier

09.06.24 14h

Nantes 39 Rue Félix Thomas 44000 Nantes

La Saison Vagabonde avec Cyntia Morilleau

Atelier – dimanche 9 juin – 14h – Pôle Félix Thomas Dans le cadre de la Saison Vagabonde*, c’est l’artiste Cyntia Morilleau qui a été sélectionnée pour réaliser un atelier lors de la fête de Félix Thomas, le dimanche 9 juin. Par des techniques d’impressions artisanale, son travail consiste à (…)

Atelier – dimanche 9 juin – 14h – Pôle Félix Thomas

Dans le cadre de la Saison Vagabonde*, c’est l’artiste Cyntia Morilleau qui a été sélectionnée pour réaliser un atelier lors de la fête de Félix Thomas, le dimanche 9 juin.

Par des techniques d’impressions artisanale, son travail consiste à dé-composer le geste, dé-construire les règles et les codes visuels par le détournement des matériaux et des objets.

L’atelier expérimentera les empreintes temporelles : seront créées des oeuvres de sauvegarde collective d’empreintes d’objets sous forme de posters monochromes. La récolte d’objets plats précèdera leur impression à la presse à rouleau artisanale afin d’en conserver l’empreinte et ainsi cartographier la journée de la fête de quartier passée sur le site de Félix Thomas.

Cyntia Morilleau a bénéficier d’un atelier temporaire à Bonus pendant une durée de  6 mois.

*La saison Vagabonde est un dispositif porté par la Ville de Nantes dont l’ambition est de renforcer les liens entre les Nantais et les créateurs artistiques.

 

Atelier le dimanche 9 juin à 14h au Pôle de Félix Thomas.

Adresse : 39 Rue Félix Thomas, Nantes

Accès : Tram 2 : Arrêt Saint-Félix

Médiation

09.02.24 — 24.02.24

LE GRAND HUIT EN FACE DE LA GRUE JAUNE 36 MAIL DES CHANTIERS 44200 NANTES

TOUT PUBLIC encadré par COLLECTIF BONUS

Texte pour l’exposition «Sur-Réel#1» de Raphaël Zamora

Texte respoêtique par Isabelle Crosz Parce qu’habiter à moitié le monde n’est pas une option… Et derrière les mots, le réel ne nous attend pas. C’est à nous d’esquisser la rencontre. Tous les éléments d’une fable écologique sont là : l’occupation humaine ancienne, massive, laborieuse, binaire et évidente, la poussée primale, (…)

Texte respoêtique par Isabelle Crosz

Parce qu’habiter à moitié le monde n’est pas une option…
Et derrière les mots, le réel ne nous attend pas.
C’est à nous d’esquisser la rencontre.

Tous les éléments d’une fable écologique sont là :
l’occupation humaine ancienne, massive, laborieuse, binaire et évidente,
la poussée primale, extensive et nécessaire de la nature, par émergences, convulsions,
la tension entre des présences contradictoires, antagonistes. Forcément problématisée.

L’inquiétude qui naît face à ce bousculement n’a pourtant pas lieu d’être,
il n’y a pas de sur-occupation, pas de zone à dégager, rien à conquérir…
mais séduction et invitation à habiter totalement ce qu’on a construit.

De l’onirique traverse ce monde où les éclats de lumière ne deviennent pas de la pollution lumineuse, où les plantes pionnières, lichens, mousses, lianes ne sont pas des espèces invasives,
où nos présences ne repoussent pas tout le reste, où on participe à une installation paisible.

Et le pictural est là !
Se déposant par couches, débarquant en strates, dessinant des possibles, brossant des pigments, lissant et fusionnant, attirant nos regards, organisant nos perceptions et interrogeant nos mémoires.
Rien de bien neuf là dedans mais Raphaël Zamora s’y installe et déploie son vocabulaire par entrelacs et glissements sans explicites ni formules, s’appropriant la matière du monde tout en le laissant vivre.

Derrière la séduction naissent des questions. Avons-nous besoin de nous séparer du vivant (dont nous sommes !) pour nous sentir vivre le monde ? Pouvons-nous laisser faire sans décider ? Est-ce une utopie de plus ? Sans attendre de réponses ni de certitudes.

Le chemin de la réconciliation d’avec le reste du vivant sous ces formes les plus silencieuses, permanentes et libres glisse vers nous. Ce sont les prémices d’un monde qu’on commence à vivre.

Peut-on croire que si nous formons en nous le rêve de cette rencontre, cela la concrétisera ?